Une pensée pour toi notre chère Eglise Evangélique de Colsama « Temple Béthel »
Chère Eglise Evangélique de Colsama « Temple Béthel » ; après avoir survécue lors de ta naissance dans des conditions les plus traumatisantes, tu as connu de beaux jours et tu es devenue très florissante par la croissance extraordinaire de tes membres après avoir surmonté tant de difficultés et de défis et après avoir remporté tant de victoires grâce à l’unité de tes membres, restés centrés sur Jésus-Christ et partageant ensemble la vision de ton Père Fondateur, ton Pasteur, ton Berger. Avec l’appui du Seigneur Jésus-Christ, qui a toujours accompagné tes activités depuis ta naissance en ce dimanche historique du 3 Juin 1990, un dimanche de Pentecôte, jusqu’à ton développement en te permettant de devenir une église mère depuis le 2 Juillet 2006 avec la naissance de l'église annexe de Belleville, Il t'a aussi doté de tant de groupes d’actions qui fourmillent harmonieusement en ton sein pour faire de toi une église vivante et dynamique. Il t’a aussi permis d’être béni au plan économique pour te permettre d’être a mesure de te prendre en charge et à même de soutenir des actions missionnaires. Il t’a également béni avec beaucoup d’infrastructures pour la réalisation de tes activités spirituelles et humanitaires et pour l’épanouissement de tes membres et de ta communauté qui est impactée par ta présence dans ce quartier de Colsama d'où ta lumière rayllonne au delà des frontières de la ville de Bobo-Dioulasso. Tu es devenue une fierté pour plusieurs de tes membres, un repère et un modèle pour tant de personnes, et même tu es devenue l’objet de convoitises pour les uns et d’aspiration à ton leadership pour d’autres. Tu as vécu en paix et ta quiétude était une sécurité pour tes membres, tant pour les personnes âgées que pour les jeunes en ton sein, car chacun y retrouvait réconfort, et réponse à ses préoccupations et chacun pouvait s’y épanouir. Mais, hélas ! Te voilà, depuis le 27 Juin 2009, précipitamment éprouvée et forcée de traverser une zone de hautes turbulences. Ton berger est frappé par une note d’affectation qui pour certain est normale parce que générale et pour d’autres arbitraire parce que fait sans concertation préalable et sans l'accord de ton berger et aussi sans tenir compte de ton statuts particulier de fait, liés aux circonstances particulières de ta naissance, de ton évolution jusqu’à ton développement en parcourant et partageant des expériences inoubliables pendant près de vingt ans, avec ton Père Fondateur et son épouse qui t’aiment comme une mère aime chacun de ses enfants, et qui se sont toujours consacré à prendre soin de toi, comme un père prend soin de chacun de ses enfants. Et depuis la réponse de ton berger le 12 Juillet 2009, à cette affectation, tu fait l'objet de plusieurs tractations au point de ne plus te retrouver car du tout d'un coup tu es conduit par plusieurs bergers, même si un seul demeure ton père spirituel dont même son silence reste une voix audible à ton coeur, tant des liens forts vous lient, des liens d'affection et non de haine. A la nouvelle de la décision, les larmes de certains de tes membres ont coulées, ceux là qui ont vu tes débuts et tes premiers pas qui étaient sans aucune fermeté et non sécurisants, mais fortement soutenu par le Tout-puissant, ils sont aussi conscients de tout le bien que tu leur a apporté pour contribuer à leur croissance et leur maturité spirituelle au travers de leur Pasteur dont certains appelaient affectueusement "papa S." et au travers de son épouse présente aux côtés de chaque femmes et des jeunes filles et dont plusieurs de tes membres appelaient très affectueusement "maman L.". Pour ces personnes leurs larmes se justifient. A la nouvelle de la décision, la joie de ceux de tes membres qui oublient si facilement les douleurs de l’enfantement et les très pénibles commencement de tes début sans rien sauf la foi, où ceux là qui t’ont rejoint en route dans ta marche en te trouvant déjà toute prête comme un cadeau tombé du ciel, pour eux aussi leur joie de dire au revoir à leur berger et d'accueillir un nouveau ce comprend aussi bien. Chère église, notre fille, ouvre les vases débordantes de ton amour, de ta reconnaissance et de ton pardon. Triomphe sur le mal par le bien et rappel à chacun de tes membres que le combat se fait à genoux, les pensées et le cœur remplis de la présence du Grand Berger de nos âmes et non autrement. Puise dans les ressources de ton cœur débordant d’amour, de ta compassion et de ta capacité de pardonner et non dans les passions humaines et charnelles. Ne tarde pas à retrouver ton calme, car après la tempête il y’ a toujours le beau temps et après une longue nuit, vient un nouveau jour plein d'espoir. Certes, une page de ton histoire est entrain d’être tournée, même s'il ne s'agit pas de la mort d'un père de famille mais seulement d'un éclipse, mais sache que le Berger par excellence, Jésus-Christ, continue à bâtir son Eglise, et jamais les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre Eglise. Il veille sur toi, comme la prunelle de l’œil et ne permettra qu’aucun de tes membres ne se perde. Brebis, écoutez sa voix car les vraies brebis savent écouter et discerner la voix de leur berger et se rassemble à son appel. Chère Église Evangélique de Colsama « Temple Béthel » et ton Annexe à Bellevielle, nous t' aimons très fort car nous ne pouvons renier notre fille même si nous savons que nous ne sommes qu'une mère nourrice et que c'est au Seigneur Jésus-Christ que tu appartient totalement et entièrement!
Ton papa et ta maman spirituels qui ont vu tes débuts et se sont occupés de toi pendant près de vingt ans et qui continuent de t’aimer encore plus fort, car jamais ils ne peuvent se renier d’avoir accepté d'être des instruments entre les mains du Seigneur Jésus-Christ pour t'amener à l'existence en te donnant naissance ce jour historique du 3 Juin 1990 et avec son appui de t’avoir aider à grandir vers la maturité spirituelle à la ressemblance de notre Maître, Jésus-Christ. Sois béni notre fille bien-aimée. Amen ! Pensée chrétienne: "En zone de turbulences, nous devons...
